Merci beaucoup, Furtif, votre texte me touche beaucoup, en raisons du différent qui a pu nous opposer sur un gros malentendu il semble. Je vous fait un aveu : quand le sous directeur de mon établissement est parti, on lui a organisé un pot de départ. Tout le monde lui a fait un petit cadeau, mais moi j’appréciais énormément le bonhomme, qui avait passé 2 ans à se coltiner son supérieur à demi-fou. La secrétaire admirable que nous avions, Martine, m’avait vendu la mèche : le matin, quand il arrivait, il sifflotait ... du Perret. Je lui ai donc offert l’intégrale de Pierre Perret, avec sa bio en bande dessinée dedans. Il en a pleuré ! Sur un des petits mots qu’il laissait parfois sur mon bureau, il avait écrit « Bravo pour Lily, on devrait l’entendre partout ». J’avais fait ce texte en poésie à mes 6 eme et il était resté derrière la porte à écouter. il a quitté l’établissement de façon royale, en disant « comprenez moi bien, je suis nommé ailleurs et vais vous regretter, mais en même temps, je me rapproche il est vrai de chez moi, mais surtout, je m’éloigne d’ici », en regardant le directeur. Le dilro a alors claqué la porte, vexé. Y’avait un électrophone, on l’a branché et on a mis Perret à fond. Lily, à fond, et tout le monde a chanté. Un superbe souvenir de prof !
PS : demain, logiquement vous saurez pourquoi j’aime autant Perret ; et c’est lui-même qui va vous le dire.