" Eric de Montgolfier reporta en effet
la responsabilité de la violation du secret de l’instruction, non sur
la presse mais sur l‘opinion, ...«
Alors là c’est assez fort. C’est la faute au public, avide de savoir la vérité sur les affaires brulantes qui meublent le quotidien de son pays. Donc, la justice et la presse de dédouanent du contenu de leurs dossiers quand il fuitent sur la voie publique... ! Je suis sûr que vous lui faites dire des faussetés et que vous participez là, à de la désinformation flagrante.
» ...laquelle devra pourtant bien un jour
admettre l’impérieuse nécessité de ce secret, avant même que de
chercher à réformer une justice sur laquelle elle exerce déjà de fortes
pressions. " La transparence est salutaire dans ce domaine afin que la justice ne devienne pas un organe aux ordres du pouvoir pour se blanchir dans ses actes. La peine minimale du juge Burgaud et la non poursuite du journaliste de Paris Match dans son suivi de l’affaire du petit Grégory en sont des preuves dont le public peut être témoin.
D’ailleurs, souvenez vous, Mortimer, en 1995, la deuzième intervention télévisée de Jacques Chirac à 2O heures au jt, concernait déjà la réforme de la justice. Cela révélait déjà le désir des Autorités de modifier cette institution afin de lui retirer le pouvoir de juger les actes que celle-ci avait programmé. NS ne s’est activé qu’à faire taire toutes les menaces qui pesaient sur son prédecesseur, et Il en a résulté un silence impressionnant quant à une affaire qui aurait du être retentissante : l’Angolagate !