Voilà bien des généralités pour la plupart frappées du coin du bon sens et donnant à voir une certaine générosité à l’égard des humains. En ce sens on peut souscrire à une bonne partie de ces propos.
Mais c’est quoi « la reconquête de nos droits », le « rétablissement de notre souveraineté » ?
Comment concrètement peut-on « interdire tous les licenciements » ?
Où sont les propositions concrètes ? ... Il en faudra bien pourtant quelques unes si ont souhaite que les choses changent..
Prenons un exemple : le problème de l’eau. Il est évident que sur notre planète il n’y a pas UN problème de l’eau ( comme il y a UN problème de CO2 ) mais DES problèmes de l’eau. Ces problèmes sont multiples et locaux.
La solution passe principalement par une saine gestion des ressource naturelles. La technique est seconde (je ne dis pas secondaire, je dis seconde). Est -il normal de dévaster les basins versants, de polluer les nappes phréatiques et de faire ensuite appel aux « mêmes » pour dépolluer et distribuer. Bien sur que non. La gestion de l’eau est un problème multidimensionnel. Elle concerne la gestion saine de l’espace collectif, aussi bien en ce qui concerne la qualité de l’eau ( politique agricole induisant une très faible épuration finale )que la construction de réseaux de distribution empruntant forcément l’espace collectif.
On voit que le problème fondamental de l’accès à l’eau met en évidence une chose que toute personne sensée devrait toujours avoir à l’esprit : une « ressource », un « bien » public, doit être géré publiquement, collectivement. L’espace collectif relève du collectif.
D’une façon très concrète ça implique que la gestion de l’eau ne peut ne doit pas être du domaine privé.
Il en est de même pour le réseau routier, le réseau ferré, le réseau gaz, le réseau électrique, le réseau « téléphonique » le réseau hertzien.
Cela implique aussi la suppression totale des panneaux publicitaires de l’espace visuel collectif.
Il est possible et nécessaire d’appliquer ces mesures tout de suite, sans attendre une quelconque autorisation d’une instance supranationale.
C’est une bonne façon d’avancer et d’aider tous les habitants de notre planète à faire de même.