@ naja
l’individu « abject » vous réponds.
En admettant que sissy et/ou vous ne soyez pas de ces mythomanes qui, profitant de l’anonymat, pullulent sur internet dés qu’il s’agit de justice et tentent de se donner un air supérieur en racontant leur roman, en partant donc du principe que ce que vous dites est vrai, voulez vous m’expliquer l’intérêt que présente l’éternel couplet sur la souffrance de la victime (qui « constacte avec amertume c’est que les condamnés trouvent toujours une oreille attentive à leurs malheurs. » sic) dans le cadre d’une discussion sur les prisons dès lors que vous écrivez vous-même que :
« Pour l’un comme pour l’autre, je ne demande pas qu’une quelconque vengeance soit faite.
Et tout comme vous, je ne souhaiterais en aucun cas prononcer leurs jugements. Quelle horreur ! Il faudrait en plus que je sois responsable de leur sort ? »
et encore :
« Par ailleurs, savoir que leur dignité ou leurs droits risqueraient d’être bafoués en prison ne m’apporte aucune sorte de soulagement. Au contraire. Je tendrais plutôt à m’en sentir coupable. » ?
Ce qui revient à dire, et pour une fois je suis d’accord, que la victime n’a pas de droit de regard sur le sort du condamné -dont inversement elle n’a pas non plus à endosser la responsabilité- et que celui-ci n’a pas à payer de sa propre souffrance la souffrance de la victime.
Aucun parallèle ne peut être établi entre :
- la souffrance de la victime dont la société n’est pas responsable car ce n’est pas elle qui a commis le crime
- et la situation du condamné dont la société (c’est à dire tous les citoyens) est entièrement responsable car c’est elle qui détermine intégralement ses conditions d’existence en prison.
La seconde relève du débat public qui concerne tous les citoyens alors que la première, qui n’est pas discutable, ne peut faire l’objet que d’un constat dont le rappel permanent n’apporte aucune solution, pas même pour la victime