Il se trouve que l’auteur du présent article ne se réfugie pas dans une
illusion de pure rationalité ni dans un monde glacé qui écarterait
toute prise en compte du sentiment humain pour débattre de la vie
carcérale et de la justice.
Il pense aux coupables, aux innocents et aux victimes en tant qu’être
humains dotés d’émotions et susceptibles de souffrir dans des
situations douloureuses. Ils ne voient pas comme uniquement comme les
protagonistes théoriques de votre idéal du Droit qu’ils conviendrait
d’insulter dès lors qu’ils s’écartent de la place silencieuse que vous
leur assignez pour oser témoigner de ce qu’ils vivent et ressentent.
Je pense pour ma part qu’intégrer cette dimension au débat le rend
beaucoup plus proche de la réalité auquel il se réfère que vous ne
semblez le souhaiter.
A quoi bon réfléchir et échanger sur ces sujets si c’est pour en exclure tout ce qui fait leur complexité humaine ?
Cela vous hérisse manifestement le poil.
Au point que vous vous arogez le droit de statuer sur l’utilité de
telle ou telle forme de témoignage pour l’ensemble des lecteurs et même
des citoyens et n’hésitez pas à vous montrer abject - je persiste - au
moindre écart de votre conception de ce qui doit être et ne doit pas
être.
Est-ce votre qualité de juriste qui à vos yeux légitime une telle position de supériorité et d’arrogance ?
Pensez-vous vraiment réussir à faire fuir tous ceux qui vous dérangent en les insultant de la sorte ?
Avez-vous seulement conscience de vous vous placez vous aussi sur le
terrain que vous abbhorrez en venant vomir votre haine et votre mépris ?
"En admettant que sissy et/ou vous ne soyez pas de ces mythomanes qui,
profitant de l’anonymat, pullulent sur internet dés qu’il s’agit de
justice et tentent de se donner un air supérieur en racontant leur roman"
Vous ne connaissez donc pas d’autre registre que celui du mépris ?