L’âge de neuf ans, auquel Aïsha aurait été déflorée par le prophète (rappel : ces personnages n’existent que dans la mythologie islamique ; à l’époque, personne n’a écrit le moindre mot à leur sujet, même pas les « mulsumans », qui n’ont couché cette histoire sur le papier que des décennies et des siècles plus tard, par étapes) est aussi parfaitement établi que peut l’être une « vérité » islamique. Il n’est guère contestable que sur la base de hadiths précisant un âge minimal pour faire certaines choses (notamment se rendre sur les champs de bataille), ce qui indiquerait qu’Aïsha, si elle a respecté ces règles, avait 15 ou 16 ans à l’époque de ses noces. Mais ces sources sont beaucoup plus faibles que celles attestant de son âge précis : 6 ans au mariage et 9 lors de la consommation.
Pour autre preuve : toutes les écoles juridiques sunnites et l’école chiite mentionnent cet âge de neuf ans pour fixer ou limiter la maturité sexuelle des filles. Pour certains (chiites), c’est un âge fixe à partir duquel une jeune fille peut être déflorée, pour les autres c’est un âge limite à partir duquel il est possible qu’une jeune fille soit pubère.
Il n’était en effet pas question d’admettre que le prophète ait défloré une fille impubère (même dans l’islam, les gens et surtout les femmes comprennent que ce n’est pas bien...), alors toutes les écoles de juristes ont maquillé leurs lois pour préserver l’honneur du personnage. Ce qui indique bien la force « islamiquement correcte » des origines de l’âge de Aïsha au moment de la consommation de son mariage.
À noter que cet artifice des juristes musulmans a permis (et continue de permettre dans certaines contrées) à des générations de pédophiles de faire leurs oeuvres en tout impunité. L’islam est une pure monstruosité, une verrue purulente sur la face de l’humanité.