@J GRAU
En effet, nous
pourrions continuer à débattre ad aeternam sur ces questions, et en cela
perpétuer un débat qui doit avoir au bas quelques millénaires déjà…donc
conclusion pour ma part en rebondissant sur ce passage :
pour une société plus libre et plus égalitaire, il
faudrait en effet une véritable révolution culturelle, et si possible pas dans
le style maoïste !!
j’éviterai le terme de révolution : puisque celle-ci a
généralement pour effet/conséquence : de détruire ou bouleverser un ordre
social (nulle question ici du caractère justifié ou non, ou des motivations) sans
en former un de substitution : bref chaque révolution entraîne
généralement destruction d’un ordre social, suivi par une période plus ou moins
longue de chaos ou désordre : de bricolage, d’accomodements, d’improvisation,
etc…et au final la reproduction dans le nouveau modèle des mêmes comportements
ou rapports dominants/dominés : tout simplement parce que l’ordre social n’est
pas la seule composante du problème et cela dés le départ.
Donc je préfère le terme d’a-volution qui correspond plus ou moins
à ce que tout individu fait lorsqu’il est confronté à un choix : une pause tout simplement : le temps de réfléchir : si à l’échelle
individuelle, nous pouvons prendre le temps de considérer un choix de carrière,
de se marier ou non, d’avoir des enfants, etc…et bien il est somme toute
raisonnable de simplement se poser cette question à l’échelle collective :
non pas où allons-nous mais où voulons-nous aller ou devenir ?
bien entendu, un moment il faudra
aussi se poser la question de savoir si nous tenons vraiment à la Liberté :
car plutôt que parler de
liberté : il faut bien entendre que celle-ci se doit d’être assumée et donc
d’en accepter les responsabilités : en définitif : constat simple :
bien peu aspirent à cette liberté qui implique avant tout responsabilitéS :
préférant la stratégie de contournement par transfert soit sur l’Autre soit sur
quelque concept abstrait de cette charge responsabilité : la Liberté étant
tout bonnement EFFRAYANTE !
sur ce, promis j’arrête là...