"AFP encourage donc les lecteurs à s’abonner à un
magazine négationniste, en décrivant son contenu comme étant "la
vraie histoire sans les inepties politiquement correctes."
Comment
pouvez-vous affirmer qu’une telle posture ne serait pas négationniste
?«
Aaaah, à présent vous parlez de »posture« négationniste au lieu d’une revue »ouvertement négationniste« : dois-je considérer ceci comme un progrès ?
Ne voyez-vous donc vous pas de différence entre promouvoir ouvertement des thèses négationnistes et faire la promotion d’un site négationniste mais sans révéler évidemment la nature de ce site abjecte.
En 2005, Willis Carto, à travers l’AFP le fait de manière insidieuse, de façon »discrète« en parlant de »vraie histoire« , de »politiquement correcte« pour qualifier »the Barnes Review« . Puis en mai 2006 (soit après la sortie de Loose Change 2), il annonce clairement la couleur avec le descriptif plus qu’explicite »Revisionist History« .
Désolé, mais pour moi une revue ouvertement négationniste est une revue dans laquelle on peut lire des articles niant la réalité des chambres à gaz.
Existe-il de tels articles dans American Free Press ?
Jusqu’à preuve du contraire non.
Mais tout ça vous le savez déjà puisque dans ma dernière réponse je vous avais écrit :
»Mais, en 2005, American Free Press fait la promotion de
« the Barnes Review » en cachant aux internautes la véritable nature de
cette revue. Je n’ai jamais lu d’articles d’American Free Press
« ouvertement négationnistes ».«
Ooooooh mais je lis la suite de votre prose et que vois-je ?
»En y regardant bien, il semble que AFP
serve en partie de caution à « The Barnes Review » et soit
un moyen de publier indirectement des livres néo-nazis.«
ça y’est vous avez (tout ?) compris !!!
Les mots à retenir sont »serve en partie de caution« et »publier indirectement« .
Bizarre non pour une revue soit-disant »ouvertement négationniste« de promouvoir ses thèses indirectement...
Vous poursuivez :
»Je ne vois pas pourquoi vous vous acharnez tellement à défendre cette revue car elle est nauséabonde«
Pfffff.... fatiguant...
»Mais au fond, ce n’est pas la revue que vous cherchiez à défendre (...)«
Hip hip hip...hourra
»(...)en fait vous
avez repris les arguments d’un truther qui disait, à propos des
auteurs de Loose Change : "Ces jeunes gens qui n’ont pas
d’argent et sont donc obligés d’aller prendre des informations
sur internet, n’ont pas fais attention et sont allés sur un site
historique (sic), pour prendre des informations tout à fait
banales, absolument pas négationnistes, mais ce site était tenu par
un négationniste« . »
Oh c’est dommage, pour une fois que vous étiez bien parti...
Et bien non, au risque de vous décevoir je n’ai pas repris les arguments de ce truther qui n’est autre que Mathieu Kassovitz comme l’indique votre source (Conspiracy Watch).
En fait, c’est Kassovitz qui reprend là l’argumentaire de « 11 septembre : un Jeudi Noir de l’Information ».
La seule erreur (mais de taille) de Kassovitz est de présenter ce journal d’extrême-droite comme un site historique, pour le reste c’est exact, les informations tirées d’AFP et utilisées dans LC2 ne sont absolument pas négationniste ou antisémites.
Vrai ou faux ?
Il n’y a dans LC2 aucune trace de racisme, d’antisionisme, d’antisémitisme ou de négationnisme.
Vrai ou faux ?
Vous écrivez :
"Il serait intéressant de voir quelles sont les personnes qui furent les
premières à soutenir les poncifs de la théorie du complot sur le 11
septembre. De nombreux arguments de cette théorie ont en fait été
propagés par l’extrême-droite américaine. Il semble par exemple, d’après
l’article de Conspiracy Watch, qu’Eric hufschmidt ait été le premier
à parler clairement de démolition contrôlée dans son « film » intitulé
« Mensonges douloureux » en 2003.«
Mais vous n’avez donc pas compris ?
Conspiracy Watch se base sur le travail de Stéphane Malterre !
Et ce qu’il raconte sur Hufscmidt a, comme le reste, été démonté dans »11 septembre : un Jeudi Noir de l’Information« que vous n’avez, selon toutes évidences, toujours pas visionné et ce qui est bien dommage car cela nous aurait économisé du temps...
Vous concluez :
»Ensuite, en France, des personnes honnêtes ou des sites sans arrières-pensées comme Reopen ont été leurrés par ces arguments..."
Et si c’était vous qui vous étiez fait leurrer (indirectement) par Stéphane Malterre ?