Bonjour Christine Boutin
Vos propos dégoulinant, de bons sentiments humanistes, résonnent à mes oreilles et me renvoient un écho contraire : celui d’une donneuse de leçon de morale, d’une alliée de la droite catholique, d’une cumularde décomplexée, qui n’a pas peur de réclamer le beurre, l’argent du beurre et la crèmerie. On n’est jamais aussi bien servi que par soi même. Une retraite de parlementaire cumulée avec une rémunération publique, au diable l’avarice, quant c’est le contribuable qui raque.
Le très contesté Woerth dit de vous : « Christine Boutin est une femme honnête et une femme sérieuse ».
E. Woerth est un incorrigible coquin et un flagorneur. Un coquin politique auquel je reconnais un seul talent, celui de mentir comme un arracheur de dent. Un talent largement répandu à droite.
On se dit tout ? Si je mens, je vais en enfer !
Vous n’êtes, ni « honnête, ni »sérieuse". Le malheur des déshérités, vous et les vôtres, vous en fichez comme de l’an 40.
Les S.D.F. du canal Saint Martin, n’ont été pour vous qu’une peau de banane dans votre parcours politique, des adversaires à faire disparaître de la scène médiatique, un épisode vite relégué au rebut de l’idéal humaniste.
Les seules vraies valeurs que je reconnaisse à la droite est le cumul des mandats et de la galette qui va avec, des voitures de luxe avec chauffeur, des appartements de fonction au prix de H.L.M., des garden-party à prix d’or. Des cigares et des collections de timbres. Et la liste consumériste est longue.
Vous en conviendrez, Chère Christine BOUTIN, que nous n’avons pas les mêmes valeurs !
Grâce à vos élus béats et confiants, dont je ne suis pas, vous pouvez politiser au-dessus de votre fondement.
Mais, restez dans vos terres. Chacun chez soi et les dindes politiques seront bien gardées.