Le guerrier s’est drapé de l’étoffe du doux commerçant, l’aristocrate a
cédé sa place au trader efficace, les intérêts se sont substitués aux
passions… et Madame Boutin s’est attribuée
abusivement la profession de journaliste qu’elle n’a jamais exercée.
A
20 ans Madame Boutin, alors Mademoiselle Martin, est attachée de
presse au CNRS. Elle quitte cet emploi en 1969 pour raison familiale. En
1973 elle est adjointe au chef de service du secrétariat général du
Crédit agricole.
En 1979, elle collabore à l’organe interne de la banque "Crédit
Agricole" un mensuel, à l’époque gratuit destiné, notamment, au personnel de
l’entreprise. Elle y collaborera jusqu’en 1986, année où elle est élue
députée des Yvelines siège qu’elle occupera jusqu’en juin 1988.
Madame Christine Boutin n’ayant jamais collaboré à une entreprise de Presse
n’a donc jamais rempli les critères pour prétendre au
statut de journaliste professionnel conformément aux lois Brachard et Cressard .
Elle n’a donc jamais été reconnue pour journaliste par la CCIJP (Commission de la carte d’identité des
journalistes professionnels) commission paritaire qui délivre la « Carte de Presse » aux journalistes professionnels, condition sine qua non pour bénéficier, notamment, des avantages fiscaux liés à cette profession. Si la maîtrise de droit public, qu’elle a étudié à Assas, est aussi réelle que sa carte de journaliste et que le célèbre diplôme de Rachida Dati : Madame Boutin a libéralement menti. Pourquoi ?
Qu’elle veuille bien s’expliquer sur cette question.