Si je dénonce aujourd’hui avec force émotion l’antisémitisme larvé de votre article, vous pouvez facilement imaginer ce que se serait si j’étais soûl. L’ébriété ne fait qu’exacerber nos sentiments mais elle ne les suscite pas. L’on aurait pu me « travailler » à mon insu autant qu’on l’aurait voulu, tout ce qu’on aurait pu tirer de moi ce n’est encore et toujours que l’expression de ma détestation la plus sincère du racisme et de l’antisémitisme.
Et puisque vous faites la comparaison entre Galliano et Haider, je vous dirais qu’à mon sens, ce qui distingue un Galliano d’un Haider, c’est que le second avait au moins le courage d’assumer ses convictions en public sans le soutien de la boisson...
Tout le monde ne tiendra pas sous l’empire de l’alcool des propos homophobes, racistes, sexistes ou antisémites. Tout le monde n’est pas assez médiocre pour avoir un jour pesté contre les femmes, les Juifs, les riches ou je ne sais qui d’autre. Mais si cela apaise votre conscience de croire le contraire, tant mieux pour vous.