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Commentaire de crazycaze

sur Il nous faut désobéir, c'est urgent


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crazycaze 21 novembre 2011 23:52

Tous les jours, avant même les infos, on nous assène avant même toute autre info la température rectale du CAC40, qui est un indicateur de quoi au juste ??? de la santé économique de nos entreprises, du moral des investisseurs, nous dit-on ... De bien jolis mots qui cachent une réalité tout autre : ne s’agit-il pas plutôt des fluctuations du marché à court terme dû aux spéculations financières sur la valeur des actions ???

Désobéir.. Oui, forcément, mais la justice actuelle est à l’image de celle des animaux victimes de la peste. Ne peut désobéir, se soustraire aux lois, aussi sclérates puissent-elles paraître, sans en subir les conséquences, que quelques privilégiés. Et compte tenu de la confiscation sans cesse accrue par une oligarchie des choix des règles régissant la société, la situation ne peut qu’empirer... Et bien entendu une révolte violente serait contre-productive (c’est pourtant pas l’envie qui manque...).

Alors quoi ??

Ben, pirater le système, faire des choix alternatifs à l’échelle locale. La première chose serait de créer des banques locales coopératives. Elles emprunteraient comme les autres à des taux compétitifs, mais ne se gaveraient pas en faisant du crédit, et n’investiraient pas un kopeck dans le système spéculatif. Les crédits seraient affectés non pas aux achats consuméristes, mais au développement local. Les investisseurs auraient un droit de regard sur la destination des fonds engagés, voire même pourraient les orienter. Ils seraient assurés de récupérer leurs mises, au pire, mais ne pourraient escompter plus de 3 à 5% d’intérêt.

En parallèle, il faut changer nos habitudes de consommation. Consommer moins, mieux, en étant soucieux de quelles entreprises nous favorisons par nos achats (autant en terme de produits que de localisation et de management).

Développer du lobbyisme « positif » en fédérant des conceptions communes éparses et en élaborant collectivement des propositions de loi et en les appuyant par le nombre. Ces forces alternatives réunies dans des projets bien définis pourraient inciter de nombreux « élus » à les prendre réellement en considération, que ce soit pour des raisons « collectivistes » ou « individualistes » (garder son siège).

Les sociétés se sont fondées sur le bénéfice d’être ensemble plutôt que seuls, sur la nécessité impérieuse de la coopération plutôt que de la compétition interindividuelle. C’est la négation arbitraire de ce principe qui a érigé la compétition comme moteur du progrès. Diversité, modèles alternatifs, controverses, n’implique pas nécessairement compétition.

Voilà quelques idées, que l’on retrouve un peu partout... alors, les réponses, il me semble que les peuples les ont. Il faut maintenant les fédérer en mouvements collectifs puissants.



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