... elle a (malheureusement) une voix de crecele !... mais ce n’est pas la voix qui fait la qualité. Et la qualité, elle l’a... sauf que c’est une bisounours d’extreme gauche, pleine de bons sentiments inapplicables, sutout dans une societe aussi dure que le Chili.
Et, ce que ne dit pas l’article, c’est que l’ensemble des chiliens ne semblent pas interessé par le probleme estudiantil.
Nous sommes en pleine periode d’inscription, qui ici s’apelle « la matriculas ». Les universités se servent des notes du resultats de la PSU (Prueba de Selection Universitario) espece de concours pouvant etre consideré comme l’equivalent de notre BAC. Avec la note globale, les universités vous acceptent ou pas et les « carrieres », c’est a dire les branches d’etudes scientifiques, litteraires sont ouvertes ou fermées.
Avec les greves des etudiants et surtout celles des lyceens, de nombreux eleves du secteur public n’ont pu avoir suffisament d’heures de cours pour choisir leur branche et quelquefois pour avoir simplement la moyenne. Beaucoup vont donc redoubler.
Les parents savent pertinament que leus enfants allaient perdre une année, pourtant personne n’est descendu dans la rue. On croierait que l’avenir des enfants n’a aucune importance.
La realite est claire, le systeme injuste, ayant marchandisé l’education fait que les lycees prives les plus chers accueillent des eleves des classes sociales les plus elevées, celles qui ont justement du pouvoir face a la classe politique (c’est souvent les mëmes d’ailleurs)... et ces ecoles là ne font pas greve.
Dans ce contexte, l’etat chilien, conscient quand même de l’inegalite, propose des bourses (appelées becas) pour les bons eleves des familles sans ressources et les banques offres des credits remboursables de 3 a 5 ans, voire 7 ans, apres la fin des etudes.
Les entreprises ensuite, n’embauchent leurs cadres que dans un contexte strict de diplome (la qualité intrinseque en terme de connaissances et de competences n’est pas un critere de selection) et donc c’est toujours la même classe sociale qui beneficie de tout... il n’y a pas d’ascenseur social !!!
Les etudiants chiliens, donc la Camila, peuvent parler hurler, faire la greve, ils ne seront pas entendus car ni eux, ni leurs familles n’ont le pouvoir de changer quoi que ce soit.
L’autisme du pouvoir qui ne sait pas gerer les situations de crises, quel que soit le domaine, une vieille histoire de dictature sans doute, font que je ne pense pas que cela changera quoi que ce soit. Les communistes sont une petite minorité que quasiment tous les segments de la population chilienne rejetent.
Le pourissement des greves ici est la regle generale et la vie politique de cette jeune et jolie personne s’arretera lorsqu’elle arrivera soit a demarer une activite economique soit son integration dans un parti politique ultra minoritaire.
La societe chilienne est tres dure mais tres efficace. L’injustice sociale est le moteur de son efficacite, car le Chili vit de sa rente du cuivre et d’autres matieres premieres dont l’agriculture.
La societe chilienne n’a donc aucun interet a devenir plus egalitaire et perdre ses atouts, sa croissance et sa bonne santé financiere, basée sur une banque centrale qui controle d’une main de fer sa production monetaire.
note : le chomage a Santiago est tombé a 6,2% ce mois-ci.
L’etat prevoit une baisse du PIB pour 2012 a 4%, il y a de la marge donc...
Le dollar officiel est a 485 pesos et l’euro a 640 pesos... l’euro etait a 700 pesos au 1er octobre 2011 ( plus de 9% de baisse). Le pouvoir d’achat des importation chilienne a gagné donc quasiment 10%
Le diesel esta 616 pesos soit 0,96 euros le litre et le peuple veut que l’espece de TIPP locale soit baisée ou supprimé... certains hommes politiques y pensent pour doper leur croissance !!!!!!!!!!!!!!!!!!