C’était à dire que je ne comprenais pas pourquoi vous m’en parliez, même si j’avais mon idée : vous me parliez bien d’une part d’un prix minimum (dû au SMIC) et en même temps d’un blocage de prix (en référence à votre critique de la gauche sur un autre article, concernant le blocage des loyers et l’augmentation du SMIC).
Je ne saurais vous répondre pour le logement, mon avis étant qu’il y a une bulle dans ce domaine, et que l’intervention de l’Etat ne fait que retarder l’échéance. C’est presque pire car il maintient un niveau maximum des loyers (le maximum actuel).
Pour le prix minimum, incriminer le SMIC (si c’est bien votre argumentation) c’est oublier qu’il y a dans tous les cas un coût incompressible de fabrication, même sans main d’oeuvre. Le SMIC ne fausse rien.
J’aimerais par contre vous emmener sur un sujet très lié que vous évoquez, celui de la régulation authentique, autonome, naturelle. Ma question est la suivante : vous prônez le libéralisme (d’après mes enquêtes...) et en même temps valorisez le « travail » salarié dans sa forme actuelle. Mais ne pensez-vous pas que justement le marché du travail est totalement faussé ?
Personnellement, je le trouve faussé. Mon argumentation est simple : tout individu a besoin d’un revenu pour vivre. Or, actuellement, sauf cas marginaux (posséder un capital important, ...), seul le travail salarié permet d’obtenir un revenu. Le marché du travail est donc clairement dans une position de domination, et il n’y a aucun jeu de concurrence dans l’offre de travail. Que dit le libéralisme à ce sujet ?