@Chalot
Trop facile , Chalot.
L’impérialisme se satisfaisait fort bien de la paix. Pour le simple motif que c’était bien plus rentable.
Jean Jaurés n’a pas pu empêcher la guerre , ni d’ailleurs ses amis parce qu’il n’a été que le jouet de l’Allemagne qui avait investi depuis des années dans tous les réseaux socialistes , anars et pacifistes pour « désarmer » l’armée francaise....
Du côté francais le ressentiment anti-allemand, un nationalisme exarcerbé par la perte de l’Alsace Lorraine, et le sentiment profond du droit, ont joué un rôle moteur pour déclencher une guerre que l’Allemagne a provoqué délibérement.
Là -dedans Raoul Vilain n’a été qu’« un pion dans leur jeu » (pour parler comme Dylan).
Peguy, Fournier, Appolinaire, Cendrars , et tous ces pauvres poilus n’étaient pas, je le repétes, des crétins manipulés par les fantasmatiques satans capitalistes . C’est bien plus grave que ça.
Ils se sont battus pour l’humanité et n’ont récolté que l’horreur humaine.
Ceux qui étaient dans votre discours, Chalot, se sont laissé entrainer dans la honte de 1940 et de la suite.
Le probléme que nous pose la Grande Guerre avec toutes ses problématiques, c’est :
Comment répondre à la barbarie ? Somme nous légitimes pour y répondre ? Nous n’y avons toujours pas répondu. Aujourd’hui encore certains veulent que nous intervenions en Syrie, hier nous étions en Lybie et en Côte d’Ivoire. Il n’y a plus de poilus , mais des petits jeunes se font dégommer en Afghanistan...Et des saloperies il s’en commet chaque jour...Et on en est encore à se demander comment la France Occupée a pu laisser 25% de ses Juifs partir en déportation ou assister avec une impuissance bovine à l’extermination des populations de Maillé ou d’Oradour.