Pour ceux qui savent lire entre les lignes, la date du 21 décembre n’est que le prétexte pour expliquer « l’angoisse du dénouement ».
Ce que je souhaitais signifier dans cet article en premier lieu, c’est que nous savons tous que la crise de société que nous vivons (finance qui explose, démocratie en berne, guerres de l’OTAN, fin du pétrole, ressources naturelles détruites, etc...) va nécessairement amener à des phénomènes d’insurrection dans le monde chaque fois que les véritables trahisons des ploutocrates qui sont aux commandes se traduiront in fine par des estomacs vides.
Mais pourtant la logique voudrait que nous n’attendions pas d’en arriver là. Les Espagnols, les Grecs, les Portugais et les Polonais manifestent régulièrement et en grand nombre. Idem pour les Mexicains et les Chiliens pour ceux qui prennent le thermomètre de la planète, bien que les raisons diffèrent.
Les Français sont attendus au tournant par la finance à la base. Et les tradeurs, les européïstes et les banksters craignent réellement que nous revenions à notre bonne vieille tradition de la grève générale et que nous entrions dans une épreuve de force durable avec le gouvernement pour mettre fin à la bérézina.
Il y’a en vérité des manières plus subtiles de le faire mais :
1) Les Français sont désinformés constamment sur les questions européennes, géopolitiques et financières. Ils ne savent donc pas ce qui mérite d’être dénoncé.
2) Ceux qui sont les mieux informés sont eux même dans un certain attentisme et assistent impuissants (du moins le croient ils) à une fédéralisation à marche forcée et une perfusion de banques mortes sur nos impôts. Ils entretiennent leur propre angoisse face à ce phénomène en relayant des infos constantes sur ces sujets par le biais des réseaux sociaux, en espérant que des gens non informés ouvriront leurs yeux et que la France finira par se réveiller.
Mais personne n’ose revenir à la vie réelle et mobiliser des moyens à l’échelle locale pour informer le grand public et réveiller la population sur le drame qui se joue en coulisse.
C’est ce que j’appelle l’angoisse du dénouement.
Nous savons que tout cela ne pourra pas durer, mais nous attendons en entretenant nos angoisses face à une situation qui ne pourra que se dégrader entre temps....
Le 21 Décembre n’est qu’une date symbolique et un peu mystique, mais comme je l’ai écris dans le texte, je pense que la date qui fut véritablement un point de bascule civilisation fut le 11 septembre 2001.