Je pense que ce qu’il faut à mon avis, c’est un système de modules
Ceci rejoint le système des options que je préconise, mais abolit la notion de classe. C’est aussi intéressant mais un peu plus difficile à mettre en pratique. Le système des options permet de maintenir la notion de classe autour d’un tronc commun réduit à un minimum vital et permet à chacun d’être pointu dans les domaines où il peut exceller. Comme dans le système des modules il y a des cohérences à gérer (option latin en terminale impossible à tout élève ne l’ayant pas choisie les classes précédentes, etc.).
Bref, en se cassant un peu la tête au niveau de la gestion des services et des emplois du temps on doit arriver à un système viable. Bien sûr le diplôme général de fin d’études (qu’on peut continuer à appeler baccalauréat) n’est plus qu’un ’brevet de socialisation’ l’accès aux études supérieures théoriques et pratiques étant fondé sur le choix des options et les résultats dans ces options.
Pour ce qui concerne l’intervention de gcarondk je laisse l’auteur répondre dans la mesure où ce message est adressé à lui, mais il est clair pour moi que la position de gcarondk se base sur deux principes.
- Un principe absolu d’égalité des aptitudes de tous les individus (démenti pour moi par plus de 40 ans de pratique).
- Un principe de refus d’une forme quelconque de sélection, position idéologique en contradiction avec les lois de la vie même et avec le fait que dans une société avancée technologiquement une sélection est absolument nécessaire (et même vitale) pour constituer les élites scientifiques et techniques, et qu’il est préférable que cette sélection soit faite par le système éducatif que par l’argent, les promotions canapé ou les combines des politiciens et des syndicalistes (dans le système français de simples politiciens en puissance).