Citez moi un seul refus en droit et de droit qui ne soit pas une interdiction en droit.
Vous semblez confondre le droit et le fait...Je peux refuser un droit existant pour moi, mais pas pour les autres. Ce refus pour moi, n’est qu’un fait qui consiste à ne pas vouloir utiliser une liberté qui m’est reconnue en droit (ex : le droit de vote n’impose pas l’obligation de voter, ni n’interdit le droit de m’abstenir)) mais je ne peux refuser pour moi ce qui est interdit en droit, sauf à commettre un délit ou un crime et être sanctionné pour cela.
Le refus est de l’ordre de la subjectivité, l’interdit de l’ordre du droit positif ou objectif. Personne n’oblige un hétérosexuel de contracter un mariage homosexuel. La nouvelle loi ne fait qu’accorder par la loi aux homosexuels une liberté en droit qui n’existait pas du fait que le droit au mariage homo était interdit par la loi antérieure.
Les adversaires du mariage homo ne m’ont pas toujours expliqué en quoi l’autorisation ou le non-refus et la non interdiction en droit (c’est la même chose) de ce type de mariage enlève quoi que ce soit à la liberté de se marier des hétéros.
Ils ne m’ont pas expliqué non plus aussi en quoi les homos qui élèvent des enfants ensemble devraient être sanctionnés, sans sanctionner les enfants eux-même dont personne ne réclame qu’ils soient enlevés à ces parents encore illégaux . Or les adversaires de l’homoparentalité considèrent sans preuves que ces enfants sont plus en danger encore qu’avec des parents hétéros divorcés. Le divorce est pourtant autorisé en droit, sans que cela ne mette en cause l’autorité parentale éducative des parents divorcés !
En l’absence d’explications sur ces points fondamentaux, je considère donc que ces contradictions expriment, non des motifs rationnels, mais des mobiles irrationnels