A tous, n’en déplaise à certains,
La puissante papauté, catholique, apostolique et romaine
n’a eu de cesse de s’inspirer d’un traitre, colérique et analphabète, Pierre
et d’un arriviste, misogyne et dogmatique, Paul.
A travers l’histoire et hélas encore aujourd’hui le résultat est consternant.
Le royaume de Jésus n’était pas de ce monde.
Tout le monde l’avait trouvé trop grand...
Et il n’avait pas été prophète en son pays.
L’amour qu’il proposait n’était ni le rejet ni la fusion mais la reconnaissance de l’autre.
cela ne pouvait intéresser les puissants et leur goût obsessionnel du pouvoir.
Et ce sont souvent les philosophes qui en parlent le mieux.
Bon modèle pour tous. À imiter
donc ce trait sobre et riche de vraie sagesse, chacun fera sagesse un
peu de ce qu’il a. Et sans aucun doute sera mieux lui-même, par la
seule attention à copier une belle œuvre. Au lieu qu’à vouloir
s’exprimer lui-même sans secours, il se déforme et grimace.
Conduit, non conduisant. Esclave, comme sont et restent tant
d’autres, parce qu’ils n’ont point voulu imiter.
Alain,
PSE,
XXI
Mais alors me direz vous que vient faire le rire au moyen âge
là dedans ?
Parce que le rire est d’une certaine manière la respiration
de l’âme, et qu’il permet, entre autre, à tous ceux que l’on
méprise ou que l’on manipule de briser les chaînes.
Ainsi vivaient naturellement les gens de bon sens
pour échapper à l’ombre envahissante des « seigneurs »
C’est l’ombre des puissants qui fut terriblement sombre
mais le Moyen âge fut lumineux par son petit peuple,
ses artistes, architectes, poètes, artisans, compagnons.
C’est tout ce que je voulais dire.
Merci de votre écoute