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Commentaire de Hervé Hum

sur La « novlangue » des psychopathes


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Hervé Hum Hervé Hum 16 mai 2013 00:06

Bonsoir Philippe Vergnes,

Tout d’abord, mon avis repose principalement sur ma propre expérience et non sur l’étude ou la lecture d’auteurs. A vrai dire, je ne m’étais jamais vraiment penché sur le cas des psychopathe ou des pervers narcissiques. Je suis donc allé voir Wikipédia pour me faire une idée grossière.

Pour faire simple et court, je vais me contenter de vous exposer succinctement mon point de vue.

La 1ere des choses est que pour moi l’Univers est un jeu de miroir. Un jeu qui se reproduit à travers ses différentes dimensions. Lesdites dimensions qui ne sont pas du type « multivers » mais simplement celle qui séparent la dimension subatomique, de la dimension atomique, moléculaire, cellulaire et jusqu’à la dernière connu de nous même, la dimension psychique. Vous remarquerez surtout que ces différentes dimensions évoluent en complexité où le cerveau humain et son organisation sociale représente le niveau le plus élevé.

Le cerveau humain donc fonctionne comme un jeu de miroir à l’identique que celui faisant fonctionner l’Univers. C’est à dire, partant d’une dimension simple à complexe.

En fait, je parles de « dimension de conscience d’être ». Or, pour l’humain, ces dimensions de consciences d’êtree ou DCE, correspondent aux différentes étapes de la vie, soit, de l’état bébé (j’omets l’état fœtal car il est distinct au sens où avant la naissance, l’esprit est dans le corps et s’inverse à la naissance, car c’est à ce moment là que l’expérience ex nihilo commence) puis , enfant, adolescent, jeune adulte, adulte mature, adulte post-ménopause, vieillard et pré-mortem.

Chacun de ses moments de vies sont donc des DCE propre et distincts l’un de l’autre. Ce sont les passages d’une dimension à l’autre et surtout des transferts d’énergies affectives, qui créent la plupart des troubles psychiques humains. Sachant que cette théorie considère que chaque dimension reste vivante à l’intérieur de chaque individu. Ceci rendant les choses infiniment complexes et compliqués !

Evidemment, les premieres DCE sont les plus fortes affectivement et qui vont conditionner les autres. En effet, la DCE du bébé est au début absolu, au sens où d’une part il ne fait pas encore la différence entre lui même et autrui et d’autre part où il n’y a pas séparation entre la rationalité et l’affectif (qui ouvre sur la mémoire). L’énergie est un tout indivisible qu’il va commencer à différencier. L’état de bébé se termine avec la conscience de son propre égo distinct des autres. Donc, de la division du monde en deux, lui et les autres ! C’est suivant sa capacité d’acceptation de cette réalité du monde qui va conditionner pour l’essentiel son empathie ou non des autres.

La psychopathie traduirait de ce point de vue un refus ou une très grande difficulté du bébé à accepter affectivement qu’il soit coupé du monde. En d’autres termes, le moi refuse de changer de DCE affectivement et laisse seulement sa conscience passer à la DCE suivante à laquelle le monde l’oblige à venir.

Je dis bien affectivement et non rationnellement, car l’enfant est conscient de sa propre réalité physique mais n’accepte pas ou très difficilement la réalité de sa propre individualité face aux autres. (qui implique qu’autrui ait sa propre volonté) Cependant, on se trouve là dans les pathologie les plus lourdes.

Toutefois, les mêmes mécanismes vont opérer au niveau de l’enfant, mais avec moins de pouvoir sur l’in-conscient, c’est à dire sur sa capacité à dicter de manière dictatoriale ses émotions sur la conscience. Car il faut bien voir que plus l’enfant grandit, plus sa DCE devient sociale et donc toujours plus relative à son environnement et non plus absolu comme au moment de sa naissance.

Avant d’aller plus loin il me faut préciser ma définition de la conscience qui est : le sens de l’action en conséquence de la connaissance. Et aussi le fait que l’inconscient n’existe pas en tant que tel, mais je parles plutôt d’in-conscient, c’es à dire lorsque la conscience devient un acquis mécanique, donc, qui n’a plus besoin d’être pensée pour être exécuté. De ce point de vue, l’acquis devient innée et on parles alors d’impulsion.

Bien, ce sera tout pour ce soir !

Bonne fin de soirée ou nuit...


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