@ spartacus
Aux sujets des factures que nous lèguerions aux générations suivantes, il me paraît préférable de leur léguer plutôt ceci : la (les) capacité de savoir utiliser ses sens pour qu’au lieu de transmettre une charge, dette ou comme on voudra l’appeler, les nouveaux venus soient à même de vivre harmonieusement dans et avec le milieu ambiant.
Évidemment, ça implique de lâcher tout un pan du matérialisme artificiel que nous élaborons depuis des générations, et même des âges ! Et conduit à minorer le développement industriel, lucratif et même social. Ce qui ne va évidemment pas de pair avec la vision lambda du tout, tout de suite.
Mais pour ma part, mieux vaut essayer de laisser indemne l’irremplaçable environnement, plutôt que continuer à charger une barque qui n’est déjà que trop remplie... Les fukushima et autres débordements me le confirment. Cette civilisation pesante et gourmande nous coûte non seulement à nous, mais aussi comme vous le souligniez, aux générations suivantes, et reportent sur l’avenir le poids de nos responsabilités présentes. Il serait temps de s’en rendre collectivement compte mais il est sûr qu’à plus de 7 milliards (avec une plus forte responsabilité du monde industrialisé bien sûr), la tâche ne va pas être aisée !
Quant à la retraite, quel tournant prendra-t-elle en cas de crise majeure ? Basée sur la répartition, ou sur la capitalisation, qu’en restera-t-il lorsque le système devra trancher dans le vif et réduire un train de vie qui ne nous est donnée que par l’activité que l’humanité génère ? Encore une fois, je me dis que mon capital est surtout ma vie, plutôt que quelque chose d’aussi volatil que la monnaie...
Salutations