Vous ne savez définitivement pas lire, Morice...
La présence d’un second tireur n’a pour base qu’une seule chose : l’étude des fichiers sonores.
Sur base de cette étude, la HSCA, démentie depuis, a effectivement indiqué que quatre coups de feu auraient été tirés, ce qui s’est avéré être une hypothèse et non une certitude.
Du coup, quatre coups de feu faisaient deux tireurs, non pas par des preuves de cette seconde présence mais par nécessité.
Du coup encore, il a fallu faire dire à ces fichiers sonores quelque chose de compatible avec la vidéo : que ce tireur se trouvait sur la butte, face à Kennedy.
Il le fallait puisque, sur base d’une étude de la vidéo, la tête du Président semblait partir en arrière.
Manque de bol, Morice, des experts se sont penchés sur la question, et notamment des spécialistes cités plus haut (dont l’un est partisan de la thèse du complot).
Leur réponse ?
Pas de coup de feu venant de l’avant.
Manque de bol encore, les fichiers sonores ne donnent rien de probant, et surtout pas sur la localisation de ce supposé quatrième coup de feu.
Mieux, le flic à qui appartenait la radio a déclaré que l’enregistrement ne venait pas de sa radio.
Mieux encore, et comme indiqué dans les sources que je vous ai données, l’impulsion sonore représentant prétendument le quatrième coup de feu est en décalage avec les événements.
Pour vous le faire en bref, ils sont ceux d’un second canal radio et l’on y entend des paroles dont on sait qu’elles ont été prononcées après les événements.
Pour que nous puissions parler de la même chose, Morice, renseignez-vous avant de balancer vos sentencieuses affirmations, et notamment sur le fait qu’il ne s’agit pas de l’étude de bandes sonores mais de l’étude des impulsions sonores de ces enregistrements, dont la pertinence reste tout à fait aléatoire.
C’est d’ailleurs bien la raison pour laquelle les différentes enquêtes postérieures à celle de la HSCA contredisent ou valident celle-ci.
Vous ne pouvez donc pas affirmer de manière péremptoire qu’il y avait deux tireurs.
Est-ce que vous comprenez bien ce dont je parle ou est-ce que vous voulez continuer à jouer à l’abruti dans l’espoir que je finisse par vous dire que vous avez raison.
Vous savez, Morice, je doute de vous depuis un certain temps déjà, et l’une des raisons de mes doutes est que lorsque je vois le soin avec lequel vous exposez vos recherches quand il s’agit de convaincre, je ne peux m’empêcher de le comparer avec le laxisme avec lequel vous analysez des contradictions pourtant fouillées et vraisemblables.
Ca s’appelle être partisan et je n’ai donc aucune leçon à recevoir de vous.