Vous dites « Le thorium
232 est très radiotoxique, à preuve la limite fixée par inhalation (90
Bq/an) alors que le plutonium, dont la période est de 24 400
ans voit sa limite annuelle par inhalation repoussée à 300 Bq/an »
Depuis l’Arrêté
du 1er septembre 2003 définissant les modalités de calcul des doses
efficaces et des doses équivalentes résultant de l’exposition des personnes aux
rayonnements ionisants, donc depuis
presque 11 ans, on n’exprime plus les limites annuelles d’incorporation (LAI) en
Bq/an mais en Dose Par Unité d’Incorporation (DPUI) afin de mieux en prendre en
compte les effets des rayonnements ionisants suite aux récentes découvertes en
radiobiologie. La DPUI s’exprime en Sv/Bq.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000798700
Vous dites « …mais
qui est de loin plus toxique que le plutonium. »
En consultant le guide
des DPUI issu de l’Arrêté du 1er septembre 2003, on a :
DPUI U233 : 8,7.10-6
µSv/Bq par inhalation
DPUI Pu239 :
8,3.10-6 µSv/Bq par inhalation
Donc non, l’uranium 233 n’est
pas de loin plus toxique que le Plutonium. L’uranium 233 est aussi radiotoxique
que le Plutonium.
Vous dites « Le thorium
232 est très radiotoxique, à preuve la limite fixée par inhalation (90
Bq/an) alors que le plutonium, dont la période est de 24 400
ans voit sa limite annuelle par inhalation repoussée à 300 Bq/an »
DPUI Th232 :
4,2.10-5 µSv/Bq par inhalation
Et plein d’autres choses
à comprendre :
http://www.in2p3.fr/actions/formation/Materiaux08/ROSCOFFoster.pdf
Un peu de vulgarisation scientifique et de précision ne font pas de mal.
Moi aussi, je ne résiste pas à conclure par un smiley... ne me remerciez pas, c’est cadeau !