« il ne faut pas oublier l’esprit de la constitution de 1793 qui dit que les génération anciennes ne peuvent soumettre à leurs lois les générations futures, ça veut dire que la société bouge, elle évolue sous la pression et les désirs des individus qui la compose »
Cher monsieur, afin d’être en accord n’est-ce pas avec les « valeurs républicaines » et démocratiques de ce pays, en accord aussi avec son Conseil constitutionnel qui a réaffirmé dans un arrêt célèbre et de manière explicite le fait que le recours au référendum « constituait l’expression directe de la souveraineté nationale » (62-20 DC du 06/11/1962), la moindre des choses si on avait l’intention réelle de les respecter, au-delà du verbiage habituel et des déclarations d’intentions qui n’engagent que les naïfs qui les reçoivent, serait précisément de consulter directement le peuple sur des décisions politiques qui engagent l’avenir du pays tout entier à courte ou moyenne échéance.
De demander par exemple aux français s’ils approuvent la politique migratoire orchestrée depuis quarante ans dans ce pays ? S’ils souhaitent la poursuivre ?
S’ils considèrent que les dernières migrations originèrent pour la plupart de sphères civilisationneles radicalement différentes de la nôtre furent une « chance pour la France », ou non ?
S’ils veulent continuer à inscrire leur destin au sein de la technostructure eurolibérale de plus en plus identifié comme oligarchique ? Mais ils ont déjà répondu à cette question me semble-t-il, en 2005. Une réponse bafouée par ceux-là même qui étaient chargés de défendre et faire respecter leur avis.
Voyez, le plus démocrate de nous deux n’est sans doute pas celui qu’on croit. Mais peut-être me trompe-je. Et peut-être partagez-vous mes sentiment et ambition... A vous de le dire.