J’ai a peu près compris les mots et le sens général, mais l’argumentation sur le costume me laisse dubitatif. Je conviens du fait établi que le regard se poserait plus facilement sur le costume-apparat et qu’il fasse partie intégrante de l’apparence sociale, qu’on la recherche ou non. Je conviens à l’inverse, du fait établi que la chose vestimentaire ne revêt chez moi qu’une fonction protectrice vis à vis du frima en hiver et du soleil en été. C’est perso, je ne comprends le bijou que socialement, et ce n’est pas ma tasse de thé.
Quoi d’ important, quoi de révélateur de quel sexisme ? C’est une attitude culturelle face au fard. Elle dépendra de nombreux facteurs, familiaux, affectifs, professionnels, sociétaux, etc...
Culturel aussi lorsque l’on considère le vêtement au delà des frontières. Difficile à un pygmée de se servir du vêtement pour quoique ce soit, il n’en a pas. Ses codes visuels de rapports sociaux seront basés sur autre chose, voilà tout. Au Yémen, la reconnaissance se fait au port d’arme. En Angleterre, il est bien plus important de bien s’exprimer que de bien s’habiller pour rayonner socialement.
Le vêtement a la couleur et la valeur qu’on lui accorde. Le goût comme la nécessité peuvent s’y reconnaître, véhiculer une image, une odeur, un ressenti plus féminin que masculin, peu importe, ou l’inverse, mais ceci n’implique pas à mes yeux un sexisme intrinsèque.
Victime de la mode de mon adolescence, j’ai toujours depuis porté les cheveux longs. Le signal reçu est passé chez les bofs, de voyou-idées courtes à bobo déclassé en passant par homo, etc... bref, habillez-vous comme vous voulez, c’est ce que l’autre verra qui fera la résultante. Voyez le voile...
D’où on déduira qu’il est au moins aussi important de bien choisir son entourage que ses vêtements ou son parfum...