@Fifi Brind_acier
Je dénonçais les attitudes « pro-diversité » récurrentes de l’UPR qui tendent à polariser fortement. Et qui tranchent, quoi que vous en disiez, avec la neutralité pronée.
D’ailleurs, si cela intéresse les commentateurs, je dois pouvoir écrire un article sur ce sujet.
Quand au concept de base sociologique, il est extrêmement important quoi que vous disiez. Je ne prétends certes pas que l’UPR cours après, il prend ce qui lui vient. Mais tout les partis qui sont dans une position où ils peuvent espérer gouverner prochainement (UMP, PS et FN) ont chacun une certaine base sociologique, avec laquelle ils composent.
Ceux qui bénéficient de rentes de situation ou qui, retraités, craignent pour leur patrimoine, sont souvent de fidèles soutiens du PS pour les uns et de l’UMP pour les autres, avec un fort conservatisme et, notamment pour les retraités, une peur des bouleversements qu’implique la sortie de l’UE et notamment de l’euro. Pour le FN, ce sont davantage les personnes en difficulté économique et en première ligne face aux ravages de l’immigration de masse.
Je respecte entièrement le travail d’information sur les nombreux méfaits de l’UE. Je le trouve utile et nécessaire, parce qu’il contribue à éveiller la conscience collective ainsi qu’à créer une demande qui a donc des influences électorales.
Mais l’attitude extrêmiste ne sera jamais efficace pour rassembler. Vos critiques des autres partis tendent, dans leur méthode, je le répète, à attaquer frontalement les soutiens même de ces autres partis. Je pense notamment aux électeurs FN présentés en large part comme des fascistes illuminés fanatiques.
La malhonnêteté des analyses visant à minimiser la progression du FN ne vous aide pas. L’adhésion ou non aux thèses de ce parti n’empêche pas une analyse critique sérieuse. Si on peut comprendre que votre président ne le voit jamais atteindre la majorité absolue, tout du moins sa négation de la progression électorale véritable est-elle inapropriée.