@Jean Pierre
1/ Mussolini était l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste italien.
2/ Hitler fut le fondateur du NSDAP, parti national-socialiste des travailleurs allemands.
3/ Le Capitalisme de Wall-Street et de la City, n’est-ce pas, a contribué activement, de concert avec le Communisme stalinien, à détruire ce que l’on nomme usuellement de fascisme. C’est là un fait historique incontestable autant qu’incontournable. La collusion fondamentale n’est donc pas celle que vous croyez benoitement.
4/ Hilarant de constater que selon vos appréhensions des événements et des acceptions, les mouvements communistes - pourtant infiniment totalitaires et dictatoriaux - ne recouvraient selon vous pas assez d’adhésion populaire pour correspondre à votre définition du fascisme. Soit un aveu remarquable qu’ils étaient encore moins consubstenciellement démocratiques - et donc encore plus totalitaires et dictatoriaux - que ne le furent les expériences hitleriennes et mussoliniennes !
5/ Selon la définition du fascisme qu’en donne l’auteur, et à laquelle je me référais, les régimes communistes correspondent en tout point à celle du fascisme authentique.
6/ A l’heure de la mondialisation à dominante américaine, le clivage gauche-droite que vous mentionnez a explosé et n’est plus opérant. Vos préjugés sont donc nuls et non avenus. Le véritable clivage se situe entre d’une part les euro-mondialistes et autres partisans du dépassement du cadre national, et d’autre part leurs adversaires résolus à sauvegarder précisément ce cadre, en cela qu’ils estiment à juste raison qu’il est le plus à même - en réalité qu’il est le seul - en mesure d’assurer la prospérité, la sécurité, la souveraineté et la liberté des peuples.
Au plaisir de vous lire.