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Commentaire de César Castique

sur Le choix bidon du référendum britannique


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César Castique César Castique 20 juin 2016 18:18

L’Europe est une illusion ! L’Union est une construction artificielle, arbitraire et bâclée à la va-comme-je-te-pousse.



Il n’y a pas plus d’Européens, qu’il n’y avait de Yougoslaves et de Tchécoslovaques, ou qu’il n’y a de Belges. Et sans doute même moins, puisqu’on parvenait à unir ces ersatz de peuples autour du même drapeau en certaines circonstances, comme les compétitions sportives par exemple.


En outre, il manque à l’Europe un deuxième élément, indispensable à l’homogénéisation d’une population : un contre-exemple, un modèle en creux de ce qu’elle ne veut, presque unanimement, être à aucun prix, un ennemi.


Le communisme a tenu ce rôle jusqu’en 1989, et c’est dans la foulée de son effondrement que l’U.E, a commencé à cafouiller. L’Islam aurait pu se voir attribuer le rôle, mais la chimère universaliste a submergé les velléités de résistance à la pénétration d’une civilisation qui est pourtant aux antipodes de la nôtre et qui, nos capitulations aidant, nous le fera de plus en plus sentir...


Le navire Europa en est là, dans la nuit et le brouillard, sans radar, et avec un capitaine porté sur la boisson, à la barre, tenant un cap incertain, en croyant qu’on peut toujours s’en sortir en recourant à la vieille recette du Père Queuille, selon laquelle « Il n’y a pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »


Alors, notre ultime espoir nous vient bien plutôt d’une petite lumière brillant à l’Est que des calembredaines irréalistes des fédéralistes européens, qui comme l’oligarchie, seront contraints de passer par-dessus la démocratie s’ils entendent aller de l’avant.


Leur patchwork comporte plus de peuples qu’il n’y a de pays et chacun de ces peuples a une identité unique, qui est le produit de son histoire, en même temps que le socle de son avenir. Or, l’unification de ces socles – qui n’est rien d’autre que leur déni – ne peut se tenter que par la contrainte. 


Mais la pire des tyrannies austéritaires ne transformera jamais les Grecs en Allemands, quoi que puissent croire Merkel, Schaeuble, Dijsselbloem, Draghi, Lagarde, et quelques autres.


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