Même Finkielkraut s’y met dans cette cacophonie merdiatique « Je ne vois pas pourquoi l’étude de The Lancet serait foireuse », juge Alain Finkielkraut
Il a encore perdu une occasion de se taire ! ou a besoin de nouvelles lunettes ?
Hydroxychloroquine : The Lancet dans de sales draps… 24 mai 2020, par Jean-Dominique Michel, MSc anthropologie médicale et expert en santé publique, Genève.
[.......] « Ce qui est sûr, c’est que l’étude du Lancet est de la très très
mauvaise science. Que la plus prestigieuse revue médicale, ayant admis
les difficultés éthiques liées à la faible qualité de la plupart des
publications, ayant identifié le problème majeur des conflits
d’intérêts, ose publier un tel papier est à vrai dire assez
époustouflant.
The Lancet nous fournit ici un exemple emblématique de malhonnêteté
scientifique tel qu’il en existe tant -et qui pourrissent de manière
systémique le domaine.
Les journaux et la presse audiovisuelle (qui ne savent simplement pas
lire la science, comme le développe mon excellent confrère Laurent
Mucchielli) embraient à plein régime, répandant le poison de la
désinformation et de la propagande. Les gros titres déferlent : « l’HQ
n’est pas efficace et augmente même le risque de mortalité ! » ce qui
est une contre-vérité flagrante : ce que l’étude montre, c’est que
donner de l’hydroxychloroquine à des patients en phase critique ou
terminale n’a pas d’effet thérapeutique avéré, ce que le Pr Raoult
affirme de son côté depuis dix semaines !
Un peu comme si vous donniez de l’aspirine à des mourants pour conclure
après leur décès que l’aspirine ne soulage pas la migraine ! Voilà le
degré de malhonnêteté crasse à laquelle sont réduits les intérêts
dominants qui ont financé (à hauteur de dizaines de millions de dollars)
une étude aussi inepte…
J’avais montré comment l’étude Discovery était scélérate précisément du
fait de cette manipulation de prescrire en phase critique de la maladie,
là où le remède n’est plus indiqué – ils n’ont d’ailleurs même pas
trouvé suffisamment de patients assez insensés pour accepter le risque
de se voir prescrire un placebo plutôt que le remède !
Puis dénoncé la première « étude » publiée dans le NEJM. La propagande
n’a cure de ce genre de scrupules : martelez un mensonge autant de fois
que vous le pouvez et la foule finira par accepter l’idée sans
rechigner. »
[…] https://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/05/24/hydroxychloroquine-the-lancet-dans-de-sales-draps-306637.html