@Garibaldi2
Le Conseil Constitutionnel dont le
Président est Laurent Fabius n’a aucun droit à donner de limite aux droits de
l’homme de 1789. Ce sont les droits de l’homme qui donnent leur limite et cette
limite aux expressions des opinions est seulement les troubles à l’ordre public
comme je l’ai démontré plus haut.
De plus ce n’est pas le conseil
constitutionnel qui doit se prononcer là-dessus mais chacun des juges des
tribunaux comme il est dit :
«
L’autorité judiciaire doit demeurer indépendante pour être à même d’assurer le
respect des libertés essentielles telles qu’elles sont définies par le
préambule de la Constitution de 1946 et par la Déclaration des droits de
l’homme à laquelle il se réfère. » (loi constitutionnelle du 3 juin 1958 - 4°)
Et
encore :
«
Afin que cette déclaration constamment présente à tous les membres du corps
social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les
actes du pouvoir législatif et ceux du pouvoir exécutif…afin que les
réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et
incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur
de tous.... » (préamb Déclaration 1789)
Le
couplet 3 de Notre Merveilleuse Marseillaise a bien raison de refuser aux
étrangers le droit de faire la loi dans nos foyers.
«
Quoi ! Des cohortes étrangères
Feraient
la loi dans nos foyers !
Quoi
! Des phalanges mercenaires
Terrasseraient
nos fiers guerriers ! (Bis)
Dieu
! Nos mains seraient enchaînées !
Nos
fronts sous le joug se ploieraient !
De
vils despotes deviendraient
Les
maîtres de nos destinées ! »
« Quand
on sait ce qu’on sait
Et
qu’on voit ce qu’on voit
On a bien raison de penser ce qu’on
pense » (Madeleine Proust)