Ai-je peur de l’Islam ? Non
Est-ce que je hais l’Islam ? Non
Ai-je peur des Musulmans ? Non
Est-ce que je hais les Musulmans ? Non
Je ne suis donc ni musulmanophobe, ni islamophobe.
Est-ce que je me méfie des doctrines religieuses en général ? Oui
Est-ce que je me méfie plus particulièrement, en raison des actes de violence commis récemment en leur nom, des doctrines religieuses qui se prétendent Musulmanes ? Oui
Est-ce que je méprise ou rejettent ceux qui ont une croyance religieuse, quelle qu’elle soit ? Non
Est-ce que je méprise et rejette ceux qui prétendent m’imposer leur croyance religieuse ou ses « manifestations » ? Oui
Ai-je peur ou est-ce que je hais un individu d’âge moyen, morphologiquement sémite, habillé comme tout un chacun, et qui travaille ou déambule comme tout un chacun ? Non
Ais-je peur ou est-ce que je hais un(e) individu(e) d’âge moyen, morphologiquement sémite, portant vêtements et attributs « manifestes » de son appartenance ostensible à une religion musulmane (djellaba, hijab, tchador, barbe, ...) ? Non
... A moins qu’il (ou elle) ne porte également une arme et ne crie « Allahu Akbar ». Mais dans ce cas, c’est plutôt l’arme le problème. Toute arme me fait peur, sauf quand elle est portée sans hostilité par un représentant régulier de forces de l’ordre ou de défense nationale.
Ais-je peur d’un individu plutôt jeune, morphologiquement mâle sémite, parlant fort, « occupant l’espace » et habillé comme une « gangsta » étasunien ? Oui.
Et à fortiori, s’il est en bande, accompagné de plusieurs autres de ses congénères ?
Est-ce que le hais pour autant ? Non, à moins qu’il ne passe à l’acte et ne m’agresse verbalement ou physiquement, juste parce que je suis blanc, habillé normalement et manifestement pas de « son quartier » (même si on est pas dans « son quartier »).
Les Rigoristes de l’Islam politique m’emmerdent, à tout le temps vouloir examiner et juger la république et ses usages à l’aune de leurs usages rétrogrades et dictatoriaux (c’est même pas la croyance qui m’emmerde, c’est les « usages »), mais je ne les hais ni ne les craint.
Par contre, je réprouve, crains et hais leur discours et la justification qu’il fournit à des criminels déjantés qui prétendent exister par le violence (religieuse ou non).
Et je réprouve, crains et hais leur discours et toutes les lâchetés et renoncement qu’il finissent par susciter chez nos politiques et nos concitoyens.