@Florian LeBaroudeur
Je croyais la cause entendue, à savoir que nous affichons en façade des valeurs que nous n’incarnons pas et que nous n’avons jamais réellement incarnées. Vous pensez vraiment que le génocide des populations indigènes des Amériques, la guerre du Vietnam, les innombrables méfaits de la colonisation et son monceau de cadavres, deux guerres mondiales, tous les coups d’Etats orchestrés, les interventions musclées totalement illégitimes depuis les années 1950, les poignées de mains à MBS (un régime qui décapite les ados et désosse les journalistes), la tête retournée quoi que fasse l’enclave sioniste contre la population palestinienne (en plus de l’invasion de leur territoire, les mots ont un sens), deux bombes atomiques sur un pays acculé à déposer les armes, le contrôle de plus en plus féroce de l’information (de masse, sinon on peut dire encore ce qu’on veut y compris en Russie, pour le clin d’oeil à vélo), Guantanamo et la torture érigée en art, Assange, les camps de concentration et les fours crématoire, etc, ne sont que des détails de notre histoire ?
Ce ne sont pas des malentendus mais notre nature profonde.
Notre structure sociale a toujours favorisé l’ascension des pires individus au pouvoir, les plus pervers, les plus fourbes, les plus dangereux et le reste suit. On n’est pas conditionné à l’obéissance inconditionnelle dès l’enfance pour rien. J’imagine Bush ou Poutine faisant du porte à porte pour convaincre des centaines de milliers de compatriotes qu’il va falloir aller transformer de parfaits inconnus en viande hâchée parce que...
Non, nous avons clairement créé les structures sociales de l’obéissance, il suffisait de voir le taux d’adoption du masque en plein air (quand pas une étude dans le monde n’indiquait un bénéfice à le faire).
Bigard et Dieudonné chez nous sont un magnifique exemple que le pays qui se flatte d’avoir inventé la maxime « sans la liberté de blâmer il n’est pas d’éloge flatteur » n’a « que de la gueule ».