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Commentaire de Courouve

sur Philippe de Villiers imprime ses livres en Hongrie


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Senatus populusque (Courouve) Courouve 24 mai 2006 18:08

Le lien concerne des propos rapportés par Rausching, et non Mein Kampf.

Michel Onfray dit dans son Traité d’athéologie : « Dans Mon combat, il [Hitler] renvoie explicitement - page 306 de la traduction française aux Nouvelles Éditions Latines - au fouet, donc au passage de Jean (Évangile, II, 15]), le seul à donner ce détail, pour dire quel christianisme il défend : le vrai christianisme (p. 306) avec sa foi apodictique (p. 451) - ses propres expressions ... » (P 201 du Traité d’athéologie.

Michel Onfray fait fort bien d’attirer l’attention sur ces passages peu connus de l’œuvre d’Adolf Hitler. Dans l’encyclique Fides et ratio, Jean-Paul II mettait en cause « diverses formes d’humanisme athée, philosophiquement structurées, qui ont présenté la foi comme nocive et aliénante pour le développement de la pleine rationalité. Elles n’ont pas eu peur de se faire passer pour de nouvelles religions, constituant le fondement de projets qui, sur le plan politique et social, ont abouti à des systèmes totalitaires traumatisants pour l’humanité. »

Mais du côté d’Adolf Hitler, on valorisait la foi, comme le montrent les passages suivants :

Page 306 (MK, I, 11) : « Son esprit [celui du Juif] est aussi profondément étranger au vrai christianisme que son caractère l’était, il y a deux mille ans, au grand fondateur de la nouvelle doctrine. Il faut reconnaître que celui-ci n’a jamais fait mystère de l’opinion qu’il avait du peuple juif, qu’il a usé, lorsqu’il le fallut, même du fouet pour chasser du temple du Seigneur cet adversaire de toute humanité, qui, alors comme il le fit toujours, ne voyait dans la religion qu’un moyen de faire des affaires. »

Page 378 (MK, II, 1) : « Naturellement, dans la définition tout à fait générale du mot « religieux » sont incluses des notions ou des convictions fondamentales, par exemple celles de l’immortalité de l’âme, la vie éternelle, l’existence d’un être supérieur, etc. Mais toutes ces pensées, quelque persuasion qu’elles exercent sur l’individu, demeurent soumises à son examen critique et à des alternatives d’acceptations et de refus, jusqu’au jour où la foi apodictique prend force de loi sur le sentiment et sur la raison. La foi est l’instrument qui bat la brêche et fraie le chemin à la reconnaissance des conceptions religieuses fondamentales. »

Page 452 (MK, II, 5) : « Le christianisme non plus [comme le marxisme] n’a pas pu se contenter d’élever ses propres autels, il lui fallait procéder à la destructions des autels païens. Seule, cette intolérance fanatique devait créer la foi apodictique ; elle en était une condition première absolue. [...] Une doctrine pleine de la plus infernale intolérance ne sera brisée que par la doctrine qui lui opposera le même esprit, qui luttera avec la même âpre volonté et qui, par surcroît, portera en elle-même une pensée nouvelle pure et absolument conforme à la vérité. »


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