@Pie 3,14
Dites-voir poussez votre raisonnement encore un peu plus et vous
verrez que vous êtes bon pour l’autocratie. On dirait que vous
habitez chez Oui-Oui.
"lle
s’exprime aujourd’hui dans le monde associatif, les copropriétés,
les referendums locaux ou nationaux." Le monde associatif a bien
souvent un président omnipotent. Les copropriétés sont
généralement verrouillées par les syndics. Quant aux referendums
locaux ou nationaux. Citez-m’en qui datent de moins d’un an svp.
"La
démocratie représentative n’est pas le problème, son
fonctionnement dépend de l’état des forces politiques qui la font
vivre. De plus la démocratie c’est la crise permanente,
c’est-à-dire le débat contradictoire continuel. Quand les partis
(inventés et structurés au XIXème en même temps que le système
représentatif) n’arrivent plus à porter les aspirations
citoyennes, la crise est plus profonde. Il me semble que nous sommes
dans ce cas de figure en ce moment."
Quand je vois Macron
opéré avec une majorité relative, je vois que l’état des forces
politiques vaut peu de choses face à un autocrate. Je vois que c’est
la crise permanente. Je vois que la « démocratie représentative »
ne parvient pas à porter les aspirations citoyennes et pas qu’à
cause de Macron. Le régime représentatif est le problème,
car de lui dépend la démocratie directe. S’il n’en veut pas, il n’y
a pas de démocratie. C’est le cas en ce moment. En démocratie, cela
dépend du peuple. Donc il y a démocratie. Quant à la crise
permanente ou la démocratie athénienne, bien des expériences ont
eu lieu depuis, la technologie offre des possibilités qu’on n’avait
pas avant. Et un citoyen, ça s’éduque. On ne nait pas citoyen. Le
débat, la recherche du consensus et sa construction ne sont pas
innées. Toute chose à mettre en place. Y compris pour la question
du temps qui est fondamentale.