N’oublions
pas que tous ces pourcentages dont on nous abreuve ne sont que le reflet de l’influence
par l’exposition et la répétition des éléments de langage mis en circulation
par les médias sous toutes leurs formes. Avec, à des moments clé, selon des
intentions précises en lien avec les calendriers politiques, des quantités
devenues phénoménales de sondages qui saturent la réflexion politique. Qui sont
repris par les médias et bien des mouvements politiques comme argent comptant nourrissant
la machine médiatique qui se veut active 24 sur 24. Radios et chaînes d’info,
émissions d’infotaitement (mélange de contenus récréatifs et information),
émissions dites de société, documentaires le plus souvent à thèse sans que cela
soit affiché, experts et spécialistes présentés comme d’avis divers mais d’accord
sur le fond, séries, intéressantes et talentueuses on non, dont on ne peut pas dire qu’elles ne débordent
pas d’idéologie plus ou moins consciente d’ailleurs etc...
Comment ne
pas être influencé à l’insu de notre plein gré. D’autant que nous reprenons
pour argent comptant très souvent ces éléments de langage et le cadre dans
lequel ils nous enferment même pour dire à l’occasion que nous ne sommes pas d’accord
en alimentant ainsi des dialogues de sourds, de la confusion et des divisions qui
font le miel de la propagande de certains mouvements politiques. Je vous laisse
deviner lesquels en vous remémorant qui contrôle l’essentiel des chaînes d’info,
radios et presse et bientôt l’édition.
Heureusement
que de temps en temps nous venons démentir par nos votes par exemple magistralement
les apprentis-sorciers des sondages et ceux qui en font leur monture.
Visiblement,
il est urgent de réformer l’organisation et le fonctionnement des médias et pas
en privatisant encore plus. Deviner qui je vise là