L’auteur.
Cet article, en effet, n’a pas l’ambition de soutenir un candidat, quelqu’il soit, mais simplement d’adresser une lettre aux éventuels candidats, qui souhaiteraient, une fois à la tête du pouvoir, utiliser réellement ce pouvoir, pour pouvoir, sans avoir besoin d’utiliser pour cela ni démagogie ni populisme.
Cette lettre n’a que pour ambition d’essayer de donner la vision personnelle que je me fais de la société française, qui ne me semble pas archaique comme certaines « personnalités » ont pu le dire par le passé, aux candidats.
Car je pense que vraiment, le problème, en France, se situe là : nos politiques cherchant d’abord à acquérir le pouvoir, et après ne sachant que faire, puisqu’il y a évidemment discordance entre leurs propos de campagne, et la manière dont ils « gouvernent » par la suite ? ils sont dans l’incapacité de comprendre le pays qu’ils ont pourtant la mission de guider.
Cette lettre n’est pas partisane. On peut très bien être du « centre », de la « gauche », ou de la « droite », et réussir à concilier ce désir d’équilibre, qui est, à mon sens, assez net, dans notre société.
D’ailleurs, et j’en suis heureuse, on remarque que les « principaux » candidats essayent tous, plus ou moins, de « rassembler », à leur manière, ce qui me laisse à penser qu’ils ont peut être conscience de cet inconscient collectif qui entraine les Français, non pas vers le « centre » mais vers un désir d’équilibre et d’indépendance.
Je m’aperçois aussi, que les candidats veulent tous maintenant une Europe politique, et non pas simplement économique. Ce qui me laisse croire que quelque part, ils ont compris les attentes des Français, en ce domaine, même si pour plusieurs d’entre eux, il semble évident que les méthodes divergent.
Cette lettre n’a que vocation à les inciter à travailler pour la France, après les élections, ne serait ce que pour se faire réélire.