Le spectacle des élections s’annonce divertissant.
Dans le monde tel qu’il est, la conduite de la République française s’apparente à la fonction du caniche aboyant au passage des malandrins pendant que ses maîtres rotent le champagne sur le pond du yacht amarré sur le quai de Nice.
Mais, ce sont de bons maîtres puisqu’ils le nourrissent en croquettes : discours à l’ONU, strapontin à Davos, pipi-caca à l’OMC.
Examinons les clébards :
Sarko : Pitbull croisé avac un méchant american terrier. Pas très fin mais fiable au mordant. Ne lâche pas sa proie. A éviter dans les familles : ne fait pas la différence entre les enfants de la maison et les racailles de banlieue. A enfermer sur son grand balcon à Neuilly.
Ségo : beau bichon frisé pour salons automobiles. Bien élevé, il fera ses besoins dehors. Mais son manque de voix ne lui permet pas de tenir en respect une horde de vieux éléphants rancuniers.
Lepen : rottweiller édenté, il est encore capable d’éloigner l’arabe qui sonne à la porte. Plus près de Groucho Marx que de Karl, cet ancien molosse ne distrait plus personne. SEs dents en or l’empêchent de briguer un rôle de défenseur des prolos. Mais gaffe à sa progéniture !
Bayrou : berger des Pyrénées aux oreilles surdimensionnées et totalement dépourvu de flair. Quand on le siffle à gauche, il se précipite à droite en se croyant au milieu. Aussi intelligent que Rantanplan, il fera un bon gardien de supermarché du coin.
Voynet : ce bruno du Jura a la mauvaise habitude de se rabattre sur les oeufs pondus par les autres en se prenant pour l’inventeur du fil à couper le beurre. Mauvais caractère, ce chien de chasse bredouille oublie de chasser en meute pour ramener sa fraise en éloignant le chaland.
Buffet : ce griffon roux de banlieue a fait le vide dans son entourage en prétendant becter tout seul dans la gamelle commune des nonistes. Résultat : le bide. Ne fait même plus peur aux mémés des Yvelines.
Devilliers : ce basser vendéen se prend pour un chien de race tricolore pour banquets d’anciens combattants alors que son jappement ne porte pas plus loin que la clôture de son champ. Bouffé tout cru par le rottweller, il ne lui reste plus qu’à couiner dans sa niche.
Tous ces nobles représentants de la race canine seront fermement tenus en laisse par les fonds de pension de la veuve de Miami, les placements des truands russes et le dumping chinois...
L’avenir s’annnonce aussi riant qu’un parking d’hypermarché.