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Commentaire de HOPI

sur Galileo : entre rationalité technique et ambition stratégique


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HOPI (---.---.200.161) 10 avril 2007 15:48

Cher ADN,

Merci pour votre reponse. Vous avez raison de mentionner le spatial militaire au USA et voila pourquoi. En donnees brutes, on peut resumer la situation en donnant un chiffre. En 2003, le budget « spatial » du Pentagone etait superieur de plus de 2 milliard au budget de la NASA (Agence civile et tres attachee a cela depuis sa creation il y aura 50 ans cette annee).

Si l ’on considere que « officiellement » le budget spatial militaire ne s’occupe pas de cette activite dispendieuse que sont les vols habites ( 45% du budget de la NASA y sont affectes), on imagine tres bien le volume disponible. Cela dit je ne mettrai pas ma main a couper que le Pentagone frustre de nombreuse fois dans ses velleites de programmes habites ne devoile un jour ses activites dans ce domaine.

En effet, la NASA a sa creation a tire le tapis sous le spieds des militaires qui « s’y voyaient deja » de plein droit. Puis quand ils ont a la fin du programme Apollo ils ont propose le MOL, plateforme spatiale militaire meme sous la forme d’un « laboratoire », on leur a dit non encore et c’est Skylab qui a flotte autour de la terre, pas tres longtemps d’ailleurs. Enfin au moment de concevoir la Navette on a integre une enorme quantite de specificatios militaires pour pouvoir etre la plateforme de lancement de missions DoD contre qq subsides. Cela s’est arrete brutalement en 1986 avec l’accident de Challenger, les militaires considerant que nous etions vraiment par trop incontrolables a leur gout, ce qui ne les empechaient nullment de faire exploser des Titans pleines de charges ultra secretes et tres cheres, sans pour que cela ils soient obliges comme non de tout arreter pendat plus de deux ans et de voir leur existence menacee a chaque vote du budget.

Bref le volume de l’activite spatiale aux USA nes erait complete sans mentionner l’emergence d’un secteur prive qui bien que balbutiant represente une carte au potentiel non negligeable dans le jeu spatial global.

Autant de difference avec l ’Europe ou il va falloir tres vite reapprendre a penser globalement.

Pour repondre a votre question, je travaille a la NASA, mais pas tout dans le secteur du reperage GPS. Je suis sous contrat au JSC a HOuston, Tx, au coeur du programme des vols habites.

Bien a vous,


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