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Commentaire de Vagabond

sur Lisez-donc « La génétique pour les nuls »


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Vagabond (---.---.179.59) 12 avril 2007 20:25

C’est faux, par le meme raisonnement nous serions tous bruns aux yeux marrons, ou bien il n’y aurait plus de maladies genetiques, car les porteurs n’ont pas ou moins de descendance. Ceci est faux car les genes recessifs, presents dans un genome mais non exprimes, persistent et se maintiennent a un niveau stable de generation en generation. Il est evident que dans certaines familles, il y a plus de cancers, il y a plus de depressifs, et que ces maladies ont une charge genetique.

Dans notre vie, le facteur genetique est primordial. Selon moi, le determinisme et le principe de causalite sont des lois fondamentales, meme si les phenomenes chaotiques-deterministes dans les systemes complexes sont la pour limiter le determinisme absolu, meme si un traitement statistique est necessaire a plus ou moins grande echelle, en consequence.

Comme Spinoza le decrit superbement, nous croyons et voudrions etre libres, par orgueil. En fait, selon lui « libre » designe seulement Dieu : le seul a etre sa propre cause. Libre c’est donc pour ce philosophe n’etre assujetti a aucune cause ou action externe, c’est d’etre sa propre cause.

La liberte que nous avons est donc illusoire, et le libre-arbitre, une illusion. Cette illusion a une realite dans l’existence du fait de la multiplicite et de la complexite du nombre quasi-infini de rapports que nous formons au cours de notre vie, et des effets imprevisibles de ceux-ci. Mais imprevisibilite ne fait pas liberte.

Je crois que notre vie est d’autant plus joyeuse lorsque nous avons une connaissance claire et distincte de notre propre essence. Maintenant, tous nos traits de personnalite sont gradues, il y a une echelle continue des traits de caracteres, de l’intelligence, etc.

Notre personnalite est au final une expression de nos genes (notre essence) et des rapports que nous etablissons au cours de notre existence.

La morale, le bien, le mal, ca n’existe pas pour Spinoza, tout est relatif, aussi parle-t-il seulement de bon ou de nauvais pour un individu en particulier, ou pour un systeme d’individus.


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