Bien, vu que même si mes sources présentées dans mon commentaire précédent sont du même type que celles de Mr Cabanel, vous ne les trouvez pas assez « fiables », et que vous semblez en revanche être très attachés aux dires de la CRIIRAD et de l’IRSN, eh bien soit !
Commençons par les mesures de la CRIIRAD à Tôkyô en mars... on nous annonçais des taux 50 fois supérieur à la normale, et voilà ce que nous donne la CRIIRAD :
A noter que les plus réticents prétendent une très forte radioactivité encore aujourd’hui alors que ce graphique nous montre une radioactivité raisonnable et en constante baisse depuis le 17 mars...
Mince, la CRIIRAD soit disant contre le nucléaire sont aussi des menteurs alors !! D’ailleurs, on peut remarquer qu’en se rendant sur leur site internet, ils sont très impacté par la catastrophe de Fukushima... en effet c’est le néant total, quand on se rend dans leur « dossier spécial Japon » c’est vide... Ils ont l’air très inquiets !!
Mais passons à l’IRNS, c’est étrange parce que c’est dernier temps il nous parlent certes d’une contamination importante (ce que je ne réfute pas et n’est jamais réfuté), néanmoins ils nous annoncent non seulement que les nucléides et les taux de césium sont en baisse, mais aussi que la situation se stabilise à la centrale (leur dernier compte rendu datant de mi-septembre, c’était encore avant la déclaration du passage sous la barre des 100°C pour les réacteurs)
Je cite :
« l’iode 131 a pratiquement disparu de l’environnement japonais, par décroissance
radioactive [...] depuis le 1er juillet, les concentrations en radionucléides dans les produits végétaux terrestres ont continué de présenter une tendance générale à la baisse »
« quelques échantillons issus des Préfectures de Fukushima et d’Ibaraki ont révélé une faible 3 contamination en césiums (de 5 à 10 fois inférieure à la norme de commercialisation ou de
consommation) »
« La situation des réacteurs apparaît stabilisée, les grandes quantités d’eau fortement contaminée présentes dans les parties basses des bâtiments diminuant progressivement. »
Ah aussi, vous constaterez que (si vous connaissez la géographie du Japon, ce qui est loin d’être le cas de tout le monde ici) encore une fois Tôkyô ne fait aucunement partie des zones contaminées présentées dans les nombreuses cartes exposées dans ces deux bulletins qui reprennent mes citation ci-dessus :
Enfin pour terminer, voilà ce que j’ai pu lire dans un journal en ligne soit disant écolo et très sérieux :
Mais tout ça n’est bien évidement que fumisteries pour vous, il semble donc que même les verts mentent maintenant.
De toute manière, je suis pour l’abandon du nucléaire, et je suis bien content de me trouver au Japon, car en attendant notre part du nucléaire est en chute libre, dans quelques temps ce sera de l’histoire ancienne, et même si Mr Noda est en partie pour relancer certains réacteurs, cela n’aboutira quasiment pas parce qu’au Japon, ce sont les élus locaux qui décident et non le gouvernement, donc si les Maires et les élus locaux disent non, alors c’est non. Et c’est d’ailleurs déjà le cas, c’est pour ça que 44 réacteurs sont toujours à l’arrêt, une bonne partie ont déjà terminé et passé avec succès leur stress-test, néanmoins les autorités locales étant contre leur redémarrage, eh bien ils restent à l’arrêt !! Et pourtant, les industries tournent toujours, davantage la nuit et les WE pour économiser l’énergie le jour, mais on s’en sort très bien, tout reste fonctionnel, et les firmes telles que Sharp, Panasonic, Toshiba, etc... sont en train de grimper en flèche dans les énergies alternatives, et contrairement à la France, ici les projets durables aboutissent de manière concrète et en peu de temps !