« pour un nombre d’heures à travailler donné »... c’est là que votre raisonnement est faux, il n’y a pas de nombre préfixé d’heures à travailler. Prenons un exemple simple, imaginons un couple d’écureuils qui doivent faire des réserves pour l’hiver. Ils ont deux possibilités : soit un des écureuils va chercher des noisettes pendant toute la journée, soit un des deux part à la quête de noisettes le matin et l’autre l’après-midi. Quelle est la meilleure solution ? Les deux sont mauvaises évidemment. Ils feraient mieux de chercher ensemble des noisettes.
Vous partagez aussi l’avis, assez courant à gauche, que plus le taux d’emploi est élevé plus le pays est prospère. Ce n’est qu’à moitié vrai. En pratique, il faut que cet emploi crée une plus-value. C’est la raison pour laquelle engager des fonctionnaires à tout-va (un dogme de la gauche), même si cette embauche n’est pas nécessaire à la bonne marche de l’administration, ne fait qu’appauvrir l’état. Ce principe a été poussé jusqu’à l’absurde en URSS où le chômage n’existait pas mais où un tas de gens avaient un boulot tout-à-fait inutile. Au final, payer un chômeur ou quelqu’un qui recopie le bottin revient strictement au même.