Ce qui fait les bonnes réformes
c’est quand la classe populaire montre les dents. Il faut se souvenir que les
grandes avancées sociales, notamment en 36, ont été arrachées par la
lutte, et non par la volonté d’un gouvernement, fût-il de gauche. Quand au FN et a Marine , on ne l’a jamais vu defendre une lutte salariale. Plutot que chercher un messie les françqis doivent se prendre en main,.
La désespérance des peuples leur
fait accepter la fatalité, et l’on fait passer le message que
quiconque arrivera au pouvoir aura ses marges de manœuvre réduite par
la conjoncture internationale, l’Europe ou la dette. La division des
classes populaires en sous classes, les sous classes en corporations,
les corporations en communautés, les communautés en minorités, plus
personne n’a l’impression de faire partie d’un tout, mais plutôt de
s’accrocher à son environnement immédiat en espérant en préserver une
partie. Chacun trouve un bouc émissaire à ses problèmes pour éviter de
trop réfléchir : immigrés, jeunes, fonctionnaires et même les vieux qui
nous coutent trop cher !