AUTRE MIRACLE DE L’ÉTAT D’ISRAËL : L’APARTHEID
Netanyahou qui menace les Palestiniens d’expulsions massives, il
le fera d’autant plus facilement que Israël est un état raciste où
l’apartheid règne depuis sa création.
En effet, Jonathan Cook écrivain et
journaliste basé à Nazareth, Israël membre du comité de
parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine nous apprend que :
« Israël a refusé de reconnaître une nationalité
israélienne à l’instauration du pays en 1948, faisant ainsi une
distinction inaccoutumée entre « citoyenneté » et
« nationalité ». Même si tous les Israéliens sont
qualifiés « citoyens d’Israël », l’État, lui, est
défini comme appartenant à la « nation juive »,
c’est-à-dire non seulement aux 5,6 millions de juifs israéliens
mais encore aux plus de 7 millions de juifs de la diaspora.
Le statut spécial de nationalité juive est un moyen pour saper
les droits de citoyenneté des non juifs en Israël, spécialement
pour le cinquième de la population qui est arabe. Quelques 30 lois
en Israël privilégient spécifiquement les juifs, notamment dans
les domaines des droits relatifs à l’immigration, à la
naturalisation, à l’accès à la terre et à l’emploi.
Les dirigeants arabes dénoncent aussi depuis longtemps le fait
que l’indication de la nationalité « arabe » sur les
cartes d’identité facilite le ciblage par la police et les
fonctionnaires des citoyens arabes pour leur imposer un traitement
plus sévère.
Le refus d’une nationalité israélienne commune constitue le
pilier pour une discrimination autorisée par l’État envers la
population arabe.
Uri Avnery, activiste pour la paix et ancien membre du parlement,
dit que le système de nationalité actuel offre aux juifs qui vivent
à l’étranger une plus grande implication en Israël qu’au un
million trois cent mille citoyens arabes qui sont en Israël.
L’État d’Israël ne peut reconnaître une nation
« israélienne » parce que c’est l’État de la nation
« juive »... Il appartient aux juifs de Brooklyn, de Budapest
et de Buenos Aires, même si ceux-ci se considèrent comme
appartenant aux nations états-unienne, hongroise ou argentine.
Des organisations sionistes internationales représentant la
diaspora, tels que le Fonds national juif et l’Agence juive, se
voient attribuer dans la législation israélienne un rôle
particulier, quasi-gouvernemental, spécialement en matière
d’immigration et de contrôle, sur de vastes territoires
israéliens, uniquement pour favoriser les juifs.
Tout fonctionnaire peut instantanément savoir s’il a en main
une carte de juif ou une carte d’Arabe, parce que la date de
naissance sur les cartes d’identité des juifs est indiquée selon
le calendrier hébreu. De plus, la carte d’identité d’un Arabe,
contrairement à celle d’un juif, indique le nom du grand-père.
La distinction entre nationalité juive et nationalité arabe est
également visible sur les documents que le ministère de l’Intérieur
utilise pour prendre des décisions importantes sur le statut des
personnes, tels que pour un mariage, un divorce ou un décès, qui
sont traités en des termes absolument sectaires.
Seuls, les Israéliens de la même communauté religieuse, par
exemple, sont autorisés à se marier à l’intérieur d’Israël,
sinon il leur faut se marier à l’étranger, et les cimetières
sont séparés selon l’appartenance religieuse. »
Traduction : JPP http://www.info-palestine.net
ou
http://www.alterinfo.net/Pourquoi-il-n-y-a-aucun-Israelien-dans-l-Etat-juif_a44885.html
Son site : http://www.jkcook.net/
- Son courriel : [email protected]
Grâce à l’apartheid, il est donc
facile pour le gouvernement Israélien de chasser de leur pays tous
les non juifs pour laisser la place aux juifs venus de pays étranger.
Le but est de faire d’Israël un État juif peuplé que de juifs,
véritable sanctuaire d’une religion qui dérape vers des pratiques
sectaires. Israël a pour obsession l’agrandissement de son
territoire pour accueillir le maximum de juifs.