"AgoraVox étant ouvert à tout le monde, nous voyons depuis quelques
semaines fleurir articles et commentaires de militants de l’Union
populaire républicaine (UPR), parti dont les revendications recoupent étroitement les discours de Jean-Marie Le Pen [...] et bien entendu la « nécessité évidente de rétablir des contrôles aux frontières
nationales, sans quoi toute politique de maîtrise des échanges
commerciaux, financiers et migratoires est vaine ».«
Doit-je rappeler à l’auteur qui défend pourtant la gauche révolutionnaire de Mélenchon ce qu’est réellement la politique du libre-échange et l’impact qu’elle a eu sur nos usines et nos emplois ? Doit-je aussi lui rappeler que dans les traités européens figure un article (le n°63) qui, je cite : »Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.« ?
Les allégations de l’auteur tiennent de la technique de »reverse psychologie" que dénonce F. Asselineau et tous les sympathisants UPR : si Jean-Marie Le Pen dit que le protectionnisme c’est bien, alors le protectionnisme c’est mal. Or bien avant Jean-Marie Le Pen, le contrôle des échanges aux frontières c’est ce qui permettait à l’état français de s’opposer à la délocalisation d’une usine si l’état la jugeait préjudiciable aux intérêts des français. Le plus incroyable c’est que je me retrouve à expliquer cela à un type (présumé) du FdG.