Ce qui me sidère le plus ce n’est pas tant le comportement de DSK (vieil enfant gâté-pourri sans limites) que celui des courtisans qui continuent à l’encenser quoi qu’il fasse et quoi qu’on lui reproche (soupçon de harcèlement et d’agression sexuels, de complicité de proxénétisme, de recel d’abus de biens sociaux...). Tout ça ne serait que rumeurs infondées, complot du pouvoir, réactions de féministes hystériques et « coincées du cul », comme le dit si élégamment un internaute furibard. N’y aurait-il pas là un aveuglement communautariste ou une solidarité de caste entre notables qui se croient au-dessus du commun et partisans du droit de cuissage ? La réaction des étudiantes de Cambridge est tout à fait compréhensible. Des journalistes marocains aussi se posaient d’ailleurs récemment la question, sur slateafrique.com, de l’indécence d’accueillir DSK à Rabat de façon quasi officielle.