Mélenchon incarne physiquement ces
dirigeants staliniens qui du haut de la tribune passaient en revue
les divisions blindées de l’armée rouge le 1 Mai, place Rouge à
Moscou.
Le menton rehaussé, le regard aligné sur l’horizon,
Mélenchon pense au prochain sur la liste qui devra être
envoyé au goulag.
J’exagère à peine, Mélenchon est le
seul à avoir craché sur le cadavre encore fumant de
Soljenitsyne.
Sur son blog, le 4 Août 2008, soit le
lendemain de la mort d’ Alexandre Soljenitsyne, Mélenchon écrivait
un article intitulé « Pompes
Funêbres »
http://www.jean-luc-melenchon.fr/?m=200808
« inepte rebouteux d’Alexandre Soljenitsyne qui vient
de décéder » « Devant le flot de pieuses pensées émues que le
décès de l’inepte griot de l’anti communisme officiel va
déclencher il faut rester de marbre. Il faut maintenir un coin
d’insolence. Je dis que le départ de Soljenitsyne ne manquera pas
à la pensée de notre temps. Soljenitsyne était une baderne
passéiste absurde et pontifiante, machiste, homophobe, et confis en
bigoteries nostalgiques de la grande Russie féodale et croyante. Je
n’oublie pas. Je ne pardonne pas. « C’était un perroquet utile
de la propagande « occidentale ». Utile car au contraire de tous ceux
qui avaient dénoncé avant lui le goulag et les camps staliniens,
Soljenitsyne était une voix de droite parmi les plus réactionnaire
«
Rappelons que Soljenitsyne a été condamné à huit ans
de prison dans les camps de travail pour « activité
contre-révolutionnaire » puis, au terme de ces années au goulag, envoyé en « exil perpétuel »
au Kazakhstan..
Pour cette seconde mise à mort, je ne
pardonne pas