C’est la même Oreskes qui a publié une étude dans Science magazine en 2004 où elle prétendait qu’il y avait un « consensus » des scientifiques sur le réchauffement climatique dû au CO2.
C’était une calamité pour au moins trois raisons :
D’abord le consensus n’a jamais été une notion scientifique. Encore récemment, il y avait consensus :
sur les lois de Newton indépassables, plouf Einstein est arrivé, années 1910 ;
sur la physique est achevée (Lord Kelvin), plouf par la physique quantique, années 1920 ;
sur les continents qui restent fixes, plouf la dérive a été prouvée, années 1960 ;
sur l’ulcère d’estomac dû à l’acidité et au stress, plouf c’est la bactérie Helicobacter pylori découverte par Warren et B. J. Marshall en 1982 ;
etc.
Ensuite sur sa méthode, « j’ai pris dans la base ISI les résumés correspondant aux mots »climate change, j’en ai trouvé 928« . plouf tous ceux qui on refait la chose en ont trouvé plus de 12 000. Réponse : »je me suis trompée, c’était « global climate change ».
En fin sur ses résultats : avec « global climate change » on en trouve 1247 et pas 928.
et le pourcentage de consensus est totalement différent.
Quand je lis Naomi Oreskes, j’arrête car c’est ou bidon ou truqué.