Hollande qui se veut le président de tous les Français (c’est lui qui le dit) a fait une faute en apportant son appui à Royal. Il n’est plus secrétaire du PS, mais Président de la République. Qu’il prenne la hauteur qu’exige sa fonction, et que les citoyens attendent de lui. A la tête de l’Etat, il y a des problèmes autrement importants à régler. Quant à sa compagne, elle a le droit de s’exprimer et de témoigner sa sympathie à un (ex)militant du PS qui a été exclu de son parti alors qu’il bénéficiait du soutien des militants locaux. Forlani a soutenu Hollande aux primaires socialistes. Aujourdhui, le coup de poignard dans le dos, c’est lui qui le reçoit de la part de Hollande, et de dirigeants socialistes comme Royal et Aubry qui, il y quelques mois, n’avaient que mépris pour Hollande, et mépris l’une envers l’autre. Forlani n’a pas eu droit aux primaires locales qui l’auraient probablement investi pour les legislatives. Les règles internes au PS, c’est fait pour le petit peuple ; ça ne s’applique pas aux divas de la politique. Bel exemple de démocratie ! Dans ces circonstances, le message de Trierweiler m’apparait comme une bouffée d’air frais dans un milieu nauséabond.