Le lobby de la finance, le plus puissant des lobbys, achète les politiques en payant leurs campagnes.
Oui pour les Etats-Unis, les élections sont vraiment une farce (montant des dons sans limite : oligarchie officialisée). Mais pour les pointilleux, en France, les dons sont encore limités (jusqu’à quand ? puisque les Etats-Unis sont forcément le « modèle » à suivre) : sauf que dans les faits, quand on possède les médias dominants, les dons de campagnes sont négligeables par rapports à l’argent investi dans les médias privés (ploutocratie de fait par privatisation des médias).
Vous dites aussi que les Etats-Unis attaquent l’Europe mais c’est avec la complicité totale des « élites » européennes : qui a créé la soumission aux marchés financiers sinon le traité européen ? Bien évidemment, c’est facile de rémunérer en douce des élus pourris à la VGE pour qu’ils rédigent quelque chose de relativement technique en apparence et que personne ne lit mais que certains (comme Etienne Chouard) ont eu le courage d’éplucher et de dénoncer.
Le monde n’a jamais été autant autoritaire qu’aujourd’hui avec, pourtant, la plus grande illusion du peuple qu’il se trouve en démocratie... De toutes façons, tout système qui prive chaque humain de son pouvoir de décision (système pyramidal) est anti-démocratique et conduit à une dictature de plus en plus forte (toute pyramide tend à élargir sa base et à éloigner son sommet). Le pouvoir politique n’est plus un pouvoir actuellement, puisqu’apparemment inondé de liquidités (vraie affaire Clearstream occultée), il se couche totalement devant le pouvoir financier. Chaque humain n’est qu’un pion, que l’on peut éliminé moyennant budget (utile que pour les quelques politiques qui pourraient encore croire changer les choses démocratiquement, comme JFK).
Inutile de réinventer la révolution, les idées existent depuis bien longtemps. Mais les mots ont été transormés pour diviser le peuple comme on n’a jamais pu le faire avant (on raisonne pas mal avec le langage quand même) : démocratie ne veut rien dire aujourd’hui (sinon élection aristocratique, ou ploutocratique), liberté a été sali par libéralisme, égalité est entendue comme égalité matérielle (pour la faire rejeter par tous les individualistes formés par la pub) là où il fallait plutôt entendre égalité des chances, de droits (et de devoirs), et fraternité a été transformée en réseaux mafieux et injustes.