Analyse intéressante quoique complètement décalée dans le contexte. Auriez vous regardé l’émission « En quête d’actualité Produits du terroir : pièges et attrape-gogos du 7 novembre 2012 »
Dans l’automobile avec 75 % de la valeur du PRF (prix de revient fabrication) qui provient des achats (sous traitants automobile) aucune voiture à l’heure actuelle produite en France ne pourrait revendiquer un label Made in France (sauf peut être les Bugatti de BMW produites à Molsheim)
Pire encore, pendant que PSA va supprimer 8000 emplois suite à la perte de 1000€ au véhicule produit, Renault résiste grâce à sa gamme low cost Dacia qui permet de sauver un emploi pour chaque heure et sur chacune de ses lignes de production situées à l’étranger...édifiant.
A l’heure des surcapacités et du faible taux d’utilisation de l’outil industriel Européen, les marges de nos constructeurs nationaux sont réduites à peau de chagrin. La construction d’une automobile (toutes compétences incluses) représente au moins 780€ de cotisations sociales patronales en se basant sur un taux de prélèvement de 42% (qui est le plus élevé des pays de l’OCDE) alors ramener ce taux de cotisations à 33% permettrait aux constructeurs de bénéficier d’un cadeau de 180€ au véhicule produit en France, à condition qu’ils s’engagent à relocaliser chacun 1/2 million de véhicules ? Après les différents rapports, Sartorius, Gallois, Secafi, nous ferons les comptes en 2016 entre PSA et Renault pour voir lequel a le mieux résisté.
Carlos Goshn mérite bien plus que les 9 Mio d’euros annuels pour son charisme de grand patron.